Gouvernance

Le Dr Christophe Ginestier dirige le laboratoire “Cellules souches épithéliales et cancer” au Centre de recherche en cancérologie de Marseille (France).

Il a effectué sa formation post-doctorale dans le laboratoire du Pr Max Wicha (Université du Michigan, Ann Arbor, USA) où il a identifié ALDH comme marqueur des cellules souches mammaires humaines normales et malignes (Cell Stem Cell, 2007; Cancer Res, 2009). Depuis, il a établi une caractérisation moléculaire approfondie des cellules souches cancéreuses mammaire et a identifié des voies moléculaires intrinsèques définissant cette population (Cell Stem, 2012 ; Stem Cells, 2014 ; Cell Rep, 2017 ; Nat Med, 2017). Sur la base de ces travaux, il a identifié différentes cibles thérapeutiques spécifiques de la population de CSC mammaire (JCI, 2010 ; Stem Cells 2012, Cell Rep, 2017). En développant des essais pré-cliniques dans de modèles de xénogreffes générés à partir de tumeurs primaires du sein, il a pu tester de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à éliminer les CSCs (Cancer Res, 2013, Nat Chem, 2017, EMBO Mol Med 2019).

Le Dr Thierry Virolle est directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Il dirige l’équipe «Plasticité des cellules souches cancéreuses et hétérogénéité fonctionnelle intra-tumorale» à l’Institut de Biologie Valrose (iBV) de Nice.

Thierry Virolle a terminé ses études post-doctorales au laboratoire du Pr Eileen Adamson (The Burnham Institute, San Diego, CA, USA), où il a caractérisé la dualité fonctionnelle des facteurs de transcription dans la réponse au stress UV et les cancers épithéliaux (Nature Cell Biology 2001, JBC 2003). Depuis, il a publié, en tant qu’investigateur principal, plusieurs articles décrivant les mécanismes moléculaires et les réseaux de régulation des gènes impliqués dans la réponse cellulaire aux dommages à l’ADN induits par les UV (Embo J 2005, Cell Death Differ 2008, Cell Death Differ 2009).

Depuis 2009, l’équipe du Dr Virolle se concentre sur l’étude du maintien des cellules souches cancéreuses de gliome (CSG) et la régulation de leur plasticité dans les glioblastomes (tumeurs cérébrales primitives). Ses études ont permis d’identifier des facteurs de transcription et des micro-ARNs, jouant un rôle majeur dans le contrôle de la plasticitié et de la tumorigenèse des CSG (Cell Death Differ 2012, Stem Cells 2013, Neuro Oncology 2013, Biomaterials 2013, JBC 2016, Cell Death and dis 2017, Oncogene 2018, Cancer Research 2020). Sur la base de ces résultats, l’équipe du Dr Virolle a développé et breveté une nouvelle approche thérapeutique pour le traitement des glioblastomes, la «stratégie différenciante», conduisant à la différenciation des CSG et à la perte de leur propriété tumorigène.

Emmanuelle Charafe est médecin, pathologiste spécialisée dans le cancer du sein et dirige le laboratoire “Cellules Souches Epithéliales et Cancer” au Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille (CRCM)

Après un cursus à l’Assistance Publique Hôpitaux de Marseille et une thèse de médecine en pathologie du sein (1998), elle est nommée au Centre Régional de Lutte contre le  Cancer, L’ Institut Paoli-Calmettes (IPC) en tant que Professeure Assistant (2001) et enfin Professeure des Universités-Praticien Hospitalier de Pathologie (2011). Elle est actuellement en charge de la pathologie mammaire et gynécologique à l’hôpital, dirige la plateforme de pathologie expérimentale du CRCM / IPC et enseigne la pathologie cancéreuse à Aix Marseille Université (AMU). Au cours de son cursus médical, elle a également étudié la biologie et soutenu sa thèse de doctorat sur les caractéristiques moléculaires du cancer du sein (2004), puis une Habilitation à diriger la recherche (HDR) (2009). Ses recherches portent sur la caractérisation des cellules souches du cancer du sein et les thérapies capables de contrôler la plasticité du cancer et la résistance thérapeutique en raison de l’état des cellules souches cancéreuses. Elle dirige actuellement une équipe au Centre de Recherche sur le Cancer de Marseille (CRCM) qui étudie le rôle de ces cellules souches cancéreuses, et est également impliquée dans de nombreuses sociétés scientifiques (SFP, ESP, FSSCR, ISSCR, etc.), présidente du Conseil Scientifique (CS) de la Société Française du Cancer et Directeur Adjoint de l’Institut d’Immunologie et du Cancer en charge de la Formation. Son objectif est de travailler à la croisée de la recherche, de l’innovation et des soins pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer à la lumière de la résistance des cellules souches cancéreuses aux thérapies actuelles. Afin de transmettre sa passion de l’innovation aux étudiants, elle travaille en étroite collaboration avec les instituts pédagogiques des facultés pour former une nouvelle génération de MD / PhD.

Julie Pannequin dirige l’équipe “Signalisation, Plasticité et Cancer” à l’ Institut de Génomique Fonctionnelle à Montpellier.

Elle a une expertise solide en recherche translationnelle sur le cancer du côlon avec plus récemment un intérêt particulier pour les cellules souches cancéreuses. Elle a consacré énormément de temps ces dernières années au développement de modèles in vitro et in vivo pertinents pour le cancer du côlon chez l’homme. Son équipe a notamment récemment été la première à établir des lignées de cellules tumorales circulantes à partir du sang de patients. Ses derniers travaux ont été publiés dans Oncotarget, Cancer Research et Gut en 2017.

Le Dr Jean Marc PASCUSSI effectue ses recherches  dans l’équipe “Signalisation, Plasticité et Cancer”, dirigée par le Dr Julie PANNEQUIN à l’ Institut de  Génomique Fonctionnelle de Montpellier.

Il a consacré une large partie de ces recherches sur l’étude des récepteurs nucléaires impliqués dans le métabolisme des xénobiotiques et des médicaments (Nature Medecine, Nature Communication, Hepatology, J.C.I., Molecular Endocrinology, etc. ) et plus récemment sur la chimio-résistance des cellules souches cancéreuses (Clin Cancer Res,  Oncotarget  ).